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Coté champs

Côté champs, MAI 2019

Légumes du Nord

La production d’épinards d’hiver est terminée, elle est correcte tant qualitativement que quantitativement. Dans les champs, le temps sec et venteux a tendance à dessécher les feuilles d’épinards de printemps. L’irrigation permet de remédier à ce problème mais tous les agriculteurs ne sont pas en mesure d’irriguer.
Les semis des carottes sont désormais terminés, cela dit, la levée est timide pour le moment en attente de pluie.
Les semis des petits pois se terminent cette semaine tandis que ceux des haricots verts démarrent.
De manière générale, un peu de pluie permettrait d’aborder cette nouvelle campagne plus sereinement.

Légumes du Sud

Pour ce qui est des légumes du sud (poivron, courgette, aubergine, …) tout se passe bien. La production des brocolis se termine tandis que celle des tomates vient de démarrer.

Ail

Compte tenu de la baisse de prix par rapport à N-1, les chinois spéculent beaucoup sur les prix des stocks restants de la campagne précédente. Les prix sont élevés, de l’ordre de +15%. La nouvelle saison démarre mi-Juin, les prix devraient se stabiliser.

Oignons

Le démarrage tant attendu de la nouvelle campagne de récolte d’oignons (Pologne & Espagne) se fera mi-Juillet. Actuellement les volumes disponibles sont faibles. La majeure partie de la production se fera en Août, ce qui détendra le marché.

Asperges sauvages

Récoltée en Alsace, dans les bois ou sous les buissons puis surgelée et conditionnée dans notre usine de Saint-Viance, l’asperge sauvage est largement appréciée sur le grand export. Produit d’exception, une grande partie de notre production est destinée à l’export.

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Champignons forestiers

Comme évoqué dans notre précédente newsletter, les morilles sauvages petites (Origine Turquie, calibre 1-3) se font plutôt rares cette année. Néanmoins la campagne s’est bien déroulée.
Le prix de la morille cultivée origine Chine a évolué à la baisse cette année, les producteurs ont cassé les prix pour vider leur stock de N-1.
Pour la troisième année consécutive, le volume disponible en mousseron est faible (3 fois inférieur par rapport à une année de référence). Cela s’explique par le temps sec (en Bulgarie notamment), l’humidité est un facteur essentiel pour le développement des champignons.